douche

Par manque d’espace, vous songez à emménager votre sous-sol pour en faire une salle de bain. Quelques soucis se posent. Entre autres, comment ventiler la salle d’eau au sous-sol ?

Quelles sont les meilleures astuces pour la ventilation d’une salle de bain au sous-sol ?

Comme c’est une question d’humidité persistante, l’installation d’un système de ventilation efficace s’impose. En général, trois types de ventilation existent pour une salle de bain.

1°La ventilation passive ou par voie naturelle :

Ce système, comme son nom l’indique, consiste à laisser l’air naturel pénétrer dans la salle d’eau. C’est important pour la santé des occupants en premier lieu, car les gaz toxiques comme le monoxyde de carbone peuvent sortir librement de la pièce. En second lieu, cela permet à la pièce de rester fonctionnelle et en bon état. De plus, cela vous permet de faire plus d’économie, car l’air pur est gratuit. Il suffirait donc de placer une ou deux petites fenêtres pour laisser l’air pénétrer dans la salle d’eau. Il faut placer les ouvertures le plus haut possible, selon le niveau du sous-sol par rapport au niveau du sol extérieur.

2° La ventilation ponctuelle :

Le procédé consiste à disposer dans la pièce des aérateurs à fonction intermittente. Leur plus grand avantage réside dans la possibilité de régler avec précision la fréquence d’activation et le débit de la ventilation nécessaire pour la salle d’eau. De plus, l’investissement et le coût de fonctionnement sont moindres. Cependant, vous n’aurez pas l’autorisation d’installer ce type de ventilation dans une construction neuve. En effet, la loi ne le permet pas. En revanche, vous pouvez le faire dans le cadre de la rénovation de votre salle d’eau.

3°la ventilation mécanique contrôlée :

En règle général, le principe est de placer des entrées d’air dans les pièces sèches, comme le salon, la salle à manger, les chambres, et des bouches d’extraction dans les pièces humides telles que la salle d’eau, la salle de bain, le sous-sol, et la buanderie.

L’air frais est donc récupéré de l’extérieur via les pièces sèches, circule dans toutes les pièces de la maison et est évacué par les bouches d’extraction motorisées du système de ventilation contrôlée.

Il y a trois types de ventilation mécanique contrôlée (VMC):

– la VMC simple flux auto réglable : c’est la plus courante et la moins chère parmi les 3. Un moteur à débit constant alimente le système d’extracteur. Le réglage du débit se fait à l’installation du package.

– la VMC simple flux hygroréglable : pour ce type de VMC, les débits d’air changent selon le taux de l’humidité dans le logement. Les bouches d’extraction changent de dimensions en fonction du taux d’humidité détectée dans la pièce. Donc, pendant que vous prenez votre douche, l’extraction se fera plus fortement.

– la VMC double flux : ce système coûte plus cher que les deux précédents. Il comprend deux circuits, le premier récupère l’air dans les pièces humides, le filtre et garde la chaleur avant de le renvoyer à l’extérieur. Le second puise l’air de l’extérieur, le préchauffe avec la chaleur gardée par le premier circuit, et le diffuse dans les pièces de vie.

Il est important de noter que l’installation d’une VMC demande beaucoup d’espace, surtout pour le modèle à double flux, sachant que les gaines sont de 12 cm de diamètre. Son caisson se relie aux bouches d’extraction et aux entrées d’air placées dans les pièces sèches de la maison. La machine doit être installée dans une pièce chauffée et facile d’accès.

Le prix d’une VMC varie selon le système choisi et sa performance, ainsi que la configuration de la maison, . Comptez à peu près 500 € hors taxe pour une VMC simple flux autoréglable, 1 500 € pour une VMC simple flux hygroréglable, et enfin 6000 € pour une VMC à double flux.

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