La conservation des aliments vise à garder leur état de comestibilité et à préserver leurs propriétés gustatives et nutritives. Le principal objectif étant de détruire les bactéries envahissant les aliments. Mais lorsqu’elle n’est pas bien menée, elle s’avère dangereuse. Certaines méthodes visent également à ajouter des goûts aux aliments. Donc, la méthode de conservation devra être en adéquation avec le type de produit à conserver. Nous vous proposons les méthodes suivantes pour vous aider à bien conserver vos aliments.
La conservation par la chaleur : les conserves
C’est la méthode la plus prisée pour la conservation des aliments. La chaleur détruit les germes présentes dans les produits lorsqu’elle est supérieure à 100°C. Elle est d’ailleurs facile à faire.
Vous pouvez utiliser les bocaux hermétiques ou les bocaux en métal pour conserver les aliments et éviter la récontamination. Cette méthode est aussi appelée technique d’appertisation.
Avec cette méthode de conservation, la durée de vie des produits est optimisée si l’appertisation est menée dans des bonnes conditions. Le goût des aliments ne change pas. Mais veillez à ce qu’elle soit bien faite car une conservation mal réalisée entraîne l’intoxication alimentaire.
La conservation par le froid : la congélation
Avec l’évolution de la technologie, la conservation par le froid devient facile à réaliser. Le réfrigérateur est l’appareil favorisant la pratique de cette méthode. Mais la chaîne de froid doit être respectée sinon cela pourrait endommager les aliments. Après congélation, une fois que les aliments sont décongelés, ne les remettez plus dans votre congélateur, car il ne fait qu’endormir les organismes pathogènes et ils risquent de ne plus pouvoir être éliminés.
L’emballage
L’emballage est une des méthodes de conservation. Il a pour objet de protéger les aliments de toute sorte de contamination. Pourtant, avec un emballage déficient, vos produits ne peuvent pas se conserver adéquatement. Veillez donc à bien choisir les matières avant d’emballer vos aliments pour éviter ce souci.
Plusieurs éléments peuvent servir d’emballage, comme les papiers, les verres, les plastiques. Ces matières sont actuellement déjà perfectionnées par les entreprises de fabrication d’emballage pour leur donner une valeur esthétique et faire des différentes formes et tailles appropriées au divers types de produit.
La déshydratation
Pour pouvoir mieux conserver les aliments, le principe de la déshydratation est de débarrasser le corps de sa teneur en eau. Il peut s’effectuer soit à l’ombre, soit au soleil estival ou encore au four réglé au minimum. Cette méthode préserve les produits de la pourriture mais demande vraiment plus d’attention pour que les aliments ne contiennent trop d’eau ou ne soient trop secs.
La conservation par le sel, le sucre
Que ce soit le sel ou le sucre, il permet de ralentir ou même de stopper le développement microbien qui a lieu dans les produits alimentaires.
Le sel : la conservation avec le sel est un procédé simple. Mais un changement gustatif pourrait être résulté, puis l’altération des nutriments est significative.
Le sucre : il est un exhausteur gustatif quand il est incorporé dans l’aliment. Il sert comme élément conservateur car le sucre a la capacité hygroscopique. En effet, une molécule de sucre est capable de fixer plusieurs molécules d’eau. Le sucre est essentiellement utilisé pour conserver les fruits.
La pasteurisation
La pasteurisation est une des méthodes de conservation des aliments. Elle consiste à chauffer les produits à une température de 80°C avant de les mettre dans un bocal et de les refroidir. Cette méthode est idéale pour les fruits et légumes mais non pour les viandes ou les poissons. Elle n’élimine pas à 100 % les organismes pathogènes présents dans les aliments mais limite la prolifération de ces derniers. Les viandes et poissons nécessitent plutôt la stérilisation. Avec cette méthode, vérifiez bien que l’étanchéité à l’air de la conserve est assurée pour éviter l’infiltration de l’air dans la conserve permettant le développement des organismes pathogènes.